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jeudi 23 décembre 2004

Commentaires

exilé

Bonjour,

Berthelot en 1979 était une sorte de rival du Caousou ?
Ayant été berthelotien de 1997, votre remarque m'a fait bondir tant elle semblait à mille lieues de ce qu'il m'a été donné à sentir durant ma scolarité lycéenne là-bas.

Mon arrivée à Berthelot en 1994 avait été vécue par le petit collégien que je n'étais presque plus comme une sorte de déchéance, punition injuste pour avoir voulu "fuir" mon établissement de rattachement situé dans un quartier difficile de la ville.

L'ambiance des classes de bacs généraux restait tout de même assez bon enfant. Quant au niveau, il semblait varier énormément et plutôt tendanciellement à la baisse, dû à plusieurs tendances :
- l'exode vers Bellevue de collégiens de Jean Moulin
- l'ouverture des lycées des Arènes, Pierre-Paul Riquet à St-Orens et Henri-Martin à Cugnaux, privant ainsi notre lycée des lycéens des vastes territoires urbains concernés (banlieues sud-est et sud qui se développaient à toute vitesse)
- la diminution des nombres d'élèves par classe conduisant alors à des statistiques de réussite de plus en plus irrégulières d'année en année.

Tout de même, arrivant d'un petit collège privé à la pensée circulaire et immémoriale, je me souviens du choc mental en arrivant dans ce lycée qui battait pourtant de l'aile : il y avait "ceux d'Emile Zola" (mais, non, ce n'était pas Emilie de Rodat), drôle et joyeux, il y avait aussi "ceux du Collège Berthelot", très sympathiques au profil vieille France moyenne et assez épanouis et enfin, il y avait la horde des collégiens de Jean Moulin, ce collège qui était situé dans l'orbite de Rangueil et qui semblait avoir produit, cette année là du moins, tout ce qu'un bel établissement secondaire pouvait produire de meilleur en terme de cracks.

Mais je me souviendrai toujours de certains professeurs qui ont été très méthodiques, voire de brillants passionnés mal compris par la majorité des élèves. Beaux personnages qui hantent encore mon univers mental. Tel ce vieux monstre normalien agrégé de philo, ce jeune trentenaire agrégé d'histoire géo qui venait d'arriver ou cette professeure de math venant du nord et maintenant partie un peu plus en amont de la Garonne... chaque classe avait son atmosphère, son ambiance, sa vue spéciale sur la cours de goudron.

Et puis vint le bac, triste annonce de la séparation des chemins, bien plus rapide et plus dissolvante que prévue sur nos relations finalement très lâches.

Aujourd'hui, que sont tous nos camarades devenus ? Où sont-ils ? Que font-ils ? Sont-ils heureux ?

J'ai eu vent, en 1997, qu'il existait une amicale des anciens lycéens de Berthelot. Qu'en est-il ? mystère...


Meilleures pensées depuis Paris,

un exilé

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