Communiqué de presse et
appel au soutien
Nous, habitants Kurdes de TOULOUSE, sommes dans une situation très délicate et vivons dans la crainte. Nous sommes privés de nos droits les plus élémentaires et de notre liberté d’expression.
Le cas des Kurdes de Turquie est très sérieux. Nous sommes parmi les peuples les plus persécutés dans le monde entier. Nous avons été, à tout moment, empêchés de créer notre propre état. Nous vivons dans les pays tels que la Turquie, L'Irak, L'Iran et la Syrie, là où la persécution, la dictature et la guerre règnent. Les Kurdes qui parviennent à se sauver sont des réfugiés politiques à tout point de vue ! Le gouvernement Français doit nous accorder l'asile politique immédiatement ! Mais il ne le fait pas. Quand nous venons chercher la protection, nous sommes traités comme si nous étions des ennemis. Nous sommes forcés de vivre dans la clandestinité, la précarité et la peur d’être expulsés vers la Turquie où nous risquons la prison, la torture, et même la mort. La Loi CESEDA va accroître cette politique de répression et d’expulsion.
Cette politique ne s'arrêtera pas sans une pression massive sur le gouvernement !
Les réfugiés politiques en France- Kurdes et autres - cherchent l'asile de sorte qu'ils puissent enfin vivre librement et en toute sécurité : pour être reconnus comme des êtres humains. Les Kurdes sont parmi des dizaines de milliers d’immigrés qui fuient la dictature, la misère et la guerre.
- Nous sommes réfugiés dans votre pays ;
- Il y a la guerre et la dictature dans le notre ;
- Nous n’avons aucun droit social et individuel dans notre pays et ici en France ;
- Notre liberté nous a été volée ;
Nous exigeons :
- que notre situation soit RE-EXAMINEE avec sincérité.
- Le droit d’asile politique, qui nous donnera une protection civile et sociale
- La possibilité de pouvoir vivre librement et en toute sécurité
- L’arrêt du harcèlement policier, des arrestations et des expulsions !
C’est pour toutes ces raisons et parce que nous n’avons plus le choix :
- Que nous entamons, à partir de ce jour (le 12 juin 2006), une grève de la faim jusqu’à satisfaction de notre demande du droit d’asile politique. Pour briser le silence sur notre situation et nous faire entendre des pouvoirs publics.
Nous appelons tous les demandeurs d’asiles politiques, les sans papiers, les progressistes et les démocrates à nous soutenir et à nous rejoindre dans la lutte.
Nous sommes solidaires avec tous les réfugiés politiques et les sans papiers qui luttent pour leur régularisation !
Commentaires