Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas.
Un jour l'on apprend que M. Forgeard est parti avec 8,4 millions d'euro d'indemnités, sans parler des plus values suspectes sur lesquelles l'AMF (Autorité des marchés fnanciers) et le parquet enquêtent.
Un autre, on apprend que les salariés d'AIRBUS doivent se contenter d'une prime de 2,88 € (contre 1.200 à 1.500 € l'an passé) alors même que les carnets de commande sont pleins, les cadences dures.
Et aujourd'hui, si j'en crois les Echos (http://www.lesechos.fr/info/aero/300165516.htm), j'apprends que ce sont 964 suppresions d'emplois du siège social qui s'ajoutent aux 2.305 emplois supprimés à Toulouse et St Eloi.
Soit de 3.269 emplois supprimés !
Et à part ça, lorsqu'on écoute les représentants de Nicolas Sarkozy à Toulouse (MM. Douste-Blazy et Moudenc), il n'existe pas une crise à AIRBUS, tout juste un trou d'air.
Dans le même temps, les amis de Ségolène (Pierre Izard et Martin Malvy, par exemple) ne cessent d'alerter le gouvernement en lui demandant de faire face à ses responsabilités.
Voilà plus de 9 mois que la crise couve et voilà plus de 9 mois que Nicolas Sarkozy (ministre de l'intérieur), Dominique de Villepin (premier ministre), Dominique Perben (ministre des transports) parlent et n'agissent pas.
Et il prétend être capable de diriger notre pays ? Laissez moi rire !
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