RÉUNION PUBLIQUE le MERCREDI 21 NOVEMBRE 2007,
SALLE DU SÉNÉCHAL, RUE DE RÉMUSAT, 20H 30
Usagers des transports en commun, nous sommes excédés de la mauvaise
qualité des transports toulousains : mini métro surpeuplé, disparition de bus,
absence de transport en soirée, attentes trop longues et cadencements trop
lents, horaires de vacances scolaires, absence de bus le dimanche, manques de
couloirs de bus. Tout cela ne nous feront pas changer de comportement face à la
voiture. Cette situation assigne à résidence ceux qui n’ont pas de véhicule
personnel, pénalisent les travailleurs aux horaires décalés, et/ou oblige à
utiliser les autres à entretenir de une à deux voitures par foyer.
Or à ce
jour aucune association ne représente les usagers…
Nous vous proposons de
vous joindre à nous, afin de combler ce vide, sur les propositions de la
fédération nationale des associations d’Usagers de transport en commun. La
FNAUT, créée en 1978, rassemble aujourd'hui 150 associations implantées dans
toutes les régions françaises. Voici quelques propositions que nous souhaitons
reprendre pour Toulouse et ses environs :
Amélioration et
développement des transports collectifs urbains, régionaux, ruraux et
interurbains
Meilleures conditions de déplacement des piétons,
cyclistes et personnes handicapées pour la sécurité routière, pour une politique
intermodale des transports, respectueuse du cadre de vie quotidien et de
l'environnement
Faciliter les déplacements de tous, en
particulier des personnes non motorisées.
Promouvoir une
politique des transports de personnes et de marchandises compatible avec un
développement soutenable
Nous souhaitons rassembler les piétons,
cyclistes, handicapés, familles de victimes d'accidents de la route, usagers des
transports collectifs urbains, ferroviaires et routiers, citadins et riverains
des corridors de transit confrontés aux nuisances de la circulation routière,
citoyens soucieux d'environnement global et d'aménagement du territoire) qui
partagent une même vision de la politique des transports.
Revendications
:
Le droit au transport public pour tous : urbains et ruraux, valides et
personnes handicapées ou à mobilité réduite. Priorité au service public sur la
rentabilité commerciale, tarification modérée. Fiabilité, confort et sécurité.
Des déplacements sûrs et agréables pour les piétons, les cyclistes
urbains, les randonneurs pédestres et les cyclotouristes.
La diminution
de la violence routière.
La protection du cadre de vie quotidien et de
la santé des citadins et riverains des corridors de circulation interurbaine et
des aéroports.La protection de l'environnement rural et naturel, la réduction de
l'effet de serre.
La réduction des coûts économiques (gaspillages de
temps, d'espace et d'énergie), écologiques (nuisances locales, atteintes à
l'environnement) et sociaux (accidents, atteintes à la santé) des déplacements.
La rationalisation des dépenses publiques.
Propositions :
Afin de limiter l'utilisation pléthorique et irrationnelle des
voitures dans les agglomérations et sur les grands axes interurbains, des
camions sur les longues distances et des avions sur les courtes distances, il
faut cesser de l'encourager et offrir au public et aux entreprises des
alternatives crédibles : les moyens techniques sont disponibles.
Dans les villes, il faut rendre à l'automobile un rôle accessoire en
redistribuant les crédits publics et l'espace disponible sur la voirie au
bénéfice des piétons, des cyclistes et des transports collectifs ; intensifier
les dessertes par autobus ; créer des zones 30 dans les quartiers résidentiels ;
limiter le stationnement central de longue durée lié aux déplacements
domicile-travail.
Dans les grandes villes, il faut développer les
transports ferroviaires (train de banlieue, métro, tramway, train-tramway) qui
offrent une forte capacité et permettent de structurer l'espace urbain, en
particulier en périphérie.
Pour les déplacements interurbains de
personnes et pour les déplacements de marchandises à longue distance, il faut
donner la priorité au rail et à la voie d'eau sur la route et l'avion.
Le
rail doit constituer l'ossature autour de laquelle s'articulent les autres modes
de transport : toutes ses composantes doivent être développées (TGV et réseau
classique, transport combiné et ferroutage).
est donc nécessaire.
La
tarification d'usage et les choix en matière d'investissements doivent tenir
compte des coûts externes des différents modes de transport : coûts de
congestion, accidents, bruit et pollution de l'air.
Les politiques
d'urbanisme et d'aménagement du territoire, la fiscalité et les tarifications
doivent favoriser un rôle accru des transports collectifs urbains, des "modes
doux" et des transports ferroviaires et par voie d'eau, et une diminution des
besoins de transport des personnes et des marchandises.
Enfin la politique
des transports doit être démocratisée : les choix (infrastructures,
exploitation, tarifications) doivent être plus transparents, les usagers et le
public doivent y être associés
Commentaires