Il y a des films comme Into the Wild, qui vous laissent sans voix, la larme à l'oeil, une forte empathie pour le héros et tous les personnages prétendument secondaires.
Au delà des paysages, par dessus la recherche existentielle d'un jeune et brillant étudiant américain qui se perd dans le grand nord pour ne pas avoir su trouver sa place dans la "Société" (scéne très drôle où il beugle contre les méfaits de la "Société", c'est hydre de Lerne), il y a les rencontres avec des personnes sur la route, dans des coins perdus de l'Amérique profonde, loin de la ville.
Et il y a ces moments de grace où l'homme montre qu'il n'est pas seulement avide ("greed") de pouvoir, de gloire ou d'argent.
Mais, il y a un manque. Le héros du film ne sait pas aimer. Il ne sait pas parce que ses parents n'ont pas su lui apprendre. Et si c'était cela la plus grande responsabilité des parents, au-delà de protéger, de former, d'éduquer, apprendre à aimer.
Mais, lui, il ne sait pas, il ne peut pas. Il cherche le fameux "sens de la vie". Jusqu'à cette scène superbe, où il comprend tout et surtout l'essentiel :
Le bonheur n'est réel que s'il est partagé.
A méditer...
Commentaires