INVITATION
Conférence
du GREP MIDI PYRENEES
MODERNITE ET
AVENIR DES SERVICES PUBLICS
Christophe
Lèguevaques, avocat, docteur en droit
Ecole de
Commerce - Jeudi 3 avril 2008 – 20h30
RESUME
- A partir de « l' archéologie » de cette « vieille »
idée, on va tenter de préciser ce que recouvre cette notion un peu
passe-partout et de vérifier certains lieux communs : L'Europe veut-elle la
mort des services publics? La notion de service public a-t-elle encore un sens
dans nos sociétés « post-industrielles » ? Finalement, après une
nécessaire rénovation du concept et son adaptation à la réalité du XXIe siècle,
les services publics pourraient bien constituer l'un des éléments fondamentaux de
résistance à l'hyper-capitalisme pour lequel tout (et chacun) est marchandise.
CONCLUSION de
l’intervention La politique consiste à clarifier ses
buts et à préciser par quels moyens on pense les atteindre. Mon but est de
permettre l’émergence d’une société plus juste qui protége les faibles, tout en
leur permettant de sortir de leur état, de s’émanciper par l’école, de trouver
une place dans la société et une reconnaissance pour tous. Bref, il s’agit de replacer l’homme au centre de la société et
de la théorie économique. J’ai, à ma disposition, une boite à outils parmi
lesquels figurent en bonne place les services publics. Il n’est pas question de
renoncer à cet outil de justice sociale et de cohésion territoriale pour
quelque raison que ce soit. Car décidément, les services publics ont un avenir
devant eux s’ils savent s’adapter et se réformer. Or nous l’avons vu, les
services publics sont génétiquement constitués pour évoluer. Mais, il est tout
aussi absurde de vouloir les supprimer que de ne pas accepter cette évolution. C’est
à nous, citoyen(ne)s, de déterminer dans quel sens, nous souhaitons que cette
grande idée vive, se développe et répande ses bienfaits dans d’autres pays.
QUELQUES REFERENCES
« La
finalité du service public est la satisfaction d’un besoin d’intérêt général,
cette finalité exige que le service relève d’une autorité publique et soit
soumis, dès lors, aux règles juridiques qu’impose cette dépendance » -
Jean RIVERO
« Le fil d’Ariane qu’il convient de suivre
et donc celui de l’intérêt général et
il implique que l’on se tienne à saine distance des doctrines servies clefs en
main, dont la simplicité théorique contraste avec la complexité du monde dans
lequel on prétend pouvoir l’appliquer ». Jean-Paul
FITOUSSI
« Le capitalisme, après avoir laminé
l’autorité traditionnelle (les société patriarcales, le catholicisme) tend
maintenant à s’attaquer à la démocratie elle-même dans la mesure où celle ci,
contre l’argent roi, essaie avec de piètres moyens et de piètres résultats
d’endiguer la menace générale pour la santé, la destruction des équilibres
naturel et le délitement social » Gérard MENDEL.
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