www.montoulouse.fr

Le vélo est il l'avenir de la cité ?

Semaine "Allons-y à vélo" : c'est parti !

La semaine a lieu du 2 au 10 juin 2007

C'est désormais une institution à Toulouse : chaque année, la première semaine de juin est celle d' "Allons-y à vélo" (AYAV). Cette grande semaine d'incitation à l'usage du vélo pour ses déplacements quotidiens est soutenue financièrement par les collectivités locales (Grand Toulouse, Conseil Général, Conseil Régional, Sicoval, Mairie de Toulouse). Elle bénéficie cette année du parrainage du coureur cycliste David Moncoutié, double vainqueur d'étape du tour de France.

Pour cette troisième édition, ce sont 66 entités (entreprises, administrations, écoles), représentant plus de 60 000 personnes, et 250 commerces qui vont relayer le message d'AYAV : sortir la bicyclette, et l'utiliser pour les déplacements locaux, entre domicile et lieu de travail, pour aller à l'école ou accompagner les enfants, faire les courses, aller au cinéma, au restaurant... 21 entités participent au challenge entreprises qui permettra de gagner des ateliers d'entretien vélo.

Les 250 commerces participants vont proposer à leur clients de participer à une grande tombola gratuite. Pour participer, il suffira de remplir un questionnaire incitant à réfléchir à ses modes de transports, et de le déposer dans l'urne. De nombreux lots, dont un vélo, seront remis en septembre, lors de la semaine de la mobilité.

Tout au long de la semaine auront lieu de multiples animations dans l'agglomération et les entreprises participantes. A cette occasion le Guidon d'or 2007, prix national décerné par la FUBicy lors de son congrès en mars 2007, sera remis à la ville de Tournefeuille, lundi 4 juin à 18h30 à la mairie.

La semaine sera clôturée par la fête du vélo, le samedi 9 juin, qui partira de la place du Capitole à 14h pour arriver à 16h sur la "prairie des rêves", prairie au bord du canal du midi où le Grand Toulouse projette de construire la LMSE, où aura lieu une grande kermesse. Innovante, cette fête sera "zéro déchet" : les boissons, biologiques ou artisanales, seront servies dans des verres réutilisables vendus sur place.

Pour plus d'informations, contacter :

Florian Jutisz, président, mél. : [email protected], tél. : 06 67 72 57 89

Site dédié à l'opération : http://toulouseallonsyavelo.free.fr

une collectivité territoriale condamnée pour non application de la loi sur l'air

La REVV, association de promotion du vélo en milieu urbain, a obtenue la condamnation de la commue de Valence pour non application de l'article 20 de la loi sur l'aire (art. 228-2 du code de l'environnement). Cette décision prononcée par la Cour Administrative d'Appel de Lyon sanctionne le réaménagement d'un boulevard urbain de Valence qui ne prévoyait pas, dès les phases d'études, de pistes cyclables. Par ce jugement, la Cour d'Appel a annulé pour excès de pouvoir la délibération du conseil municipal valant adoption du projet de réaménagement.

Benoit Lanusse

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PROCHAINE REUNION DU COLLECTIF PDU
JEUDI 26 AVRIL 2007 A 20 HEURES 30
maison régionale de l'environnement
1 rue de valenciennes à coté du grand rond
3 ème étage
Toutes les informations du collectif PDU sur
www.groups.google.com/group/CollectifPDU31
[email protected]

J-L Moudenc ne respecte pas les recommandations de la commission d'enquête, il veut son pont sur le canal !

LETTRE SOLEMNELLE

A Mesdames et Messieurs les élus

de la Communauté d’Agglomération du Grand Toulouse

Objet : LMSE : la liaison multimodale du Sud Est et le vote à la Communauté d’Agglomération du Grand Toulouse.

Mesdames et Messieurs ,

Jean-pierre Lloret ; Guy Laurent ; Jean-michel Lattes ; Annette Laigneau ; Bernard Keller ; Gilles de Faletans ; Philippe Guerin ; Robert Grimaud ; Louis Germain ; Louis Gaubert ; Alain Fillola ; Edmond Desclaux ; Marie Deque Françoise de Veyrinas ; Christine de Veyrac ; Danièle Damin ; Laurent Cuzacq ; Arlette Sylvestre ; Gérard Naon ; Jacques Montagut ; Claude Merono ; Georges Estibal ; Chantal Dounot Sobraques ; Serge Didier ; Maithé Carsalade ; Colette Durand Ader ; Marie-Ange Alet-Ricard ; Bernard Bousquet ; Jean-Jacques Bolzan ; Jean Diebold ; Philippe Douste-Blazy ; Philippe Dufetelle ; Gérard André ; Roger Atsarias ; Monique Barbier ; Florence Baudis ; Jacqueline Baylé ; Jacques Berger ; Christian Bergon ; Georges Beyney ; Robert Bon ; René Bouscatel ; Gilles Broquere ; Danielle Buys ; Joseph Carles ; Grégoire Carneiro ; François Chollet ; Michèle Claux ; Stéphane Coppey ; Dominique Coquart ; Bernard Maruejouls ; Lysiane Maurel ; Brigitte Micouleau ; Jean-claude Paix ; Pierre Pujol ; Christian Raoust ; Christian Raynal ; Claude Raynal ; Christian Sempé ; Pierre Seube ; Bernard Sicard ; Bernard Solera ; Raymond Roger Stramare ; Jean-Pierre Vergé ; Lucien Villebasse ; Jean-luc Moudenc

Ce vendredi 9 février une délégation des représentants des associations VERACRUZ, des Amis de la Terre, de l’Association Vélo, du collectif PDU,de  l’Intersyndicale du Campus, des habitants de Rangueil, Sauzelong et Ramonville ..  sera présente à partir de 14h30 devant la médiathèque CASANIS (métro Marengo) pour défendre le Canal du Midi contre le projet de nouveau pont qui va défigurer irrémédiablement ce site magnifique et détruire un biotope où vivent des espèces  prioritaires protégées.

Le projet de Monsieur Moudenc va à l’encontre  des conclusions de la commission d’enquête publique : il est inadmissible qu’une enquête publique en phase avec l’opinion publique soit délibérément méprisée.

Nous serons  devant la CAGT à la médiathèque CASANIS à Marengo avec des immenses banderoles pour vous interpeller , Mesdames et Messieurs  les élus de la Communauté d’Agglomération du Grand Toulouse et pour vous demander solennellement de ne pas vous  rendre complice de ce massacre d’une zone naturelle particulièrement riche sur cette section du Canal du Midi ,

En tant qu’élus de la Communauté d’Agglomération du  Grand Toulouse vous avez l’immense  responsabilité de ne pas porter atteinte au Canal du Midi classé patrimoine de l’Humanité à l’UNESCO.

Monsieur Moudenc veut passer  outre les recommandations  du Commissaire Enquêteur de

«ne pas créer un nouveau pont sur le canal et choisir le trajet alternatif passant par le pont Giordano Bruno, en ajoutant éventuellement une passerelle dédiée aux modes doux » . (Première réserve des conclusions du  rapport de la commission d’enquête)

Ce vendredi 9  février, M Moudenc veut vous  faire voter, vous les élus du Grand Toulouse la construction d’un nouveau pont routier pour la LMSE au niveau du canal et du Campus !

         La LMSE ( Liaison Multimodale Sud-est, reliant Ramonville à St Orens)  comporte de nombreux inconvénients :

                        Que reproche-t-on au projet  de monsieur Moudenc ? :

-         de massacrer,  avec son nouveau pont ,  le Canal du Midi classé Patrimoine de l’Humanité à UNESCO ( voirie+ talus : plus de 30m de large) : la beauté, le calme et la magnifique perspective seront irrémédiablement détruits de même que les espaces naturels qui abritent des amphibiens espèces prioritaires protégés (triton marbré)

-         d’ajouter 20 000  véhicules entre le rond-point ENAC et le canal- tronçon déjà bouché aux heures de pointe. D’ailleurs où iront ces voitures : pas sur le campus de l’UPS, déjà saturé et bientôt fermé par des grilles ?

-         de passer à 8 m des nouvelles résidences de l’ENAC

-         de venir buter sur le périphérique Est au niveau de la rue A Villet, où la LMSE emprunte la voirie actuelle déjà embouteillée.

                        Il existe des solutions alternatives respectueuses de l’environnement.

Elles sont soutenues par VERACRUZ, les Amis de la Terre, l’Association Vélo, le collectif PDU, l’Intersyndicale du Campus , des élus socialistes en Commission des Sites, les habitants de Rangueil, Saouzelong et Ramonville ..  :

Il faut :

            - ne pas construire de nouveau pont comme le demande le commissaire enquêteur dans ses conclusions.

            -utiliser la voirie actuelle et le pont Bruno Giordano pour la ligne de bus en site propre, avec aux endroits les plus étroits une voirie-bus en alterné ( comme pour le projet des Herbettes) pour desservir la zone Montaudran ( qui pourrait aussi être alimentée par le réseau TER ) .

     - Relier la partie au-delà du périphérique directement au terminus-métro reporté à la Labége avec des parkings de dissuasion  suffisamment dimensionnés

-enfin et surtout donner une vraie priorité aux transports en commun et modes doux  préconisée par l’Agenda 21, lancé fin 2005.

Les grands discours sur le réchauffement climatique du jeudi 1 février dernier sont bien oubliés, de même que le développement durable et l’Agenda 21 .

Nous comptons sur votre grande sagesse pour préserver ce merveilleux site pour tous les habitants de l’Agglomération Toulousaine et pour les générations futures : notre génération a  déjà gravement dégradé  leur environnement, il est urgent de sauvegarder ce qui nous n’avons  pas encore été détruit.

Fait à Toulouse ce vendredi 9 février 2007,

Alain Ciekanski

Président des Amis de la Terre de Midi-Pyrénées

Vivre ensemble ?

Voisins, Voisines - Nouvelles formes d'habitat individuel en France

Du 3 février au 31 mars 2007

Au Centre Méridional de l'Architecture et de la Ville – Toulouse

Vernissage mardi 6 février à 18h30

Exposition produite par arc en rêve centre d'architecture et la Cité de l'Architecture et du Patrimoine

Exposition présentée par l'Association AMO - Architecture et Maître d'ouvrage - Midi-Pyrénées, l’AUAT, le CAUE 31, la DRAC, l’ENSAT, la Maison de l’Architecture et l’Ordre des Architectes Midi-Pyrénées, avec le concours de l’AERA et de l’APUMP

La maison individuelle est un champ ouvert à la réflexion et au renouvellement des pratiques. Les défis à relever sont nombreux, tant du point de vue de la conception architecturale que de la construction urbaine, ou encore de l’appropriation de cet habitat qui répond à la demande majoritaire. Le renouvellement de l’offre existante dans ce domaine s’impose au regard de la modification des modes de vie. La compétence professionnelle des architectes se trouve donc naturellement sollicitée afin de rechercher les réponses les plus efficaces au service de la qualité du cadre de vie.

Face aux avatars de l’étalement urbain, avec en corollaire la question de la densité urbaine et la nécessaire revalorisation de la fonction résidentielle en centre-ville, il est urgent de repenser les modes de faire du «lotissement pavillonnaire». Les enjeux actuels en matière d’aménagement du territoire, de développement durable et d’urbanité sont autant d’interpellations pour les décideurs, les promoteurs publics et privés et les métiers de la maîtrise d’œuvre.

L’exposition voisins - voisines, nouvelles formes d’habitat individuel en France présente huit opérations qui sont autant d’alternatives au lotissement traditionnel et présentent toutes une forte «valeur architecturale ajoutée». Situées à Bétheny (Reims), Bordeaux et Floirac, Lille et Tourcoing, Mulhouse, Rezé, Saint-Nazaire, ces opérations, initiées il y a moins de cinq ans dans des contextes urbains et sociaux extrêmement différents, démontrent qu’il est possible d’inventer de nouvelles formes d’habitat – création architecturale contemporaine, à l’écoute de la ville –, et qu’elles rencontrent en outre un indéniable succès auprès des acquéreurs ou des locataires. Par leur diversité, elles confirment que le champ de l’innovation est aujourd’hui ouvert sur bien des possibles, et ancrent ces projets dans la mouvance générale de l’architecture internationale la plus novatrice. L’exposition s’adresse à tous les publics, en premier lieu aux habitants et futurs habitants de maisons individuelles; ensuite aux maîtres d’ouvrage, promoteurs-constructeurs, publics et privés, chargés de mettre en œuvre des programmes de logement; enfin aux élus des collectivités locales qui ont la responsabilité d’initier des politiques d’habitat. Elle invite à découvrir les opérations sélectionnées, en donnant la parole aux habitants, pour la plupart nouvellement installés ou bien en cours d’installation, ainsi qu’aux maîtres d’ouvrages et aux architectes, qui expriment leurs points de vue et relatent la gestation à la fois difficile et fructueuse de ce qui constitue souvent un véritable engagement de leur part. De ces opérations toutes particulières, l’ensemble des personnes interrogées retient davantage le caractère ordinaire que l’aspect expérimental : signe peut-être que ces démarches encore singulières préfigurent d’ores et déjà une nouvelle attitude dans la réalisation de programmes d’habitations individuelles.

L’ensemble des témoignages recueillis est présenté sous la forme de huit films réalisés par Odile Fillion, qui constituent ainsi la matière première de l’exposition. Ils accompagnent la présentation sur cimaise des huit opérations et des 40 maisons qui en sont le fruit. La scénographie de l’exposition est conçue par Michel Jacques, architecte. L’exposition voisins - voisines, nouvelles formes d’habitat individuel en France, est la première des coproductions initiées par arc en rêve, centre d’architecture, et la Cité de l’architecture et du patrimoine, dans le cadre du partenariat de programmation qui lie les deux institutions depuis septembre 2004.

Colère d'un observateur averti

Nous sommes à un moment de l'histoire qui pose un défi radicalement nouveau à l'espèce humaine : pour la première fois, son prodigieux dynamisme se heurte aux limites de la biosphère et met en danger son avenir. Vivre ce moment signifie que nous devons trouver collectivement les moyens d'orienter différemment cette énergie humaine et cette volonté de progrès. C'est un défi magnifique, mais redoutable.

Or, une classe dirigeante prédatrice et cupide, gaspillant ses prébendes, mésusant du pouvoir, fait obstacle au changement de cap qui s'impose urgemment . Elle ne porte aucun projet, n'est animée d'aucun idéal, ne délivre aucune parole mobilisatrice. Après avoir triomphé du soviétisme, l'idéologie néolibérale ne sait plus que s'autocélébrer. Presque toutes les sphères de pouvoir et d'influence sont soumises à son pseudo-réalisme, qui prétend que toute alternative est impossible et que la seule voie imaginable est celle qui conduit à accroître toujours plus la richesse.

Cette représentation du monde n'est pas seulement sinistre, elle est aveugle. Elle méconnaît la puissance explosive de l'injustice, sous-estime la gravité de l'empoisonnement de la biosphère, promeut l'abaissement des libertés publiques. Elle est indifférente à la dégradation des conditions de vie de la majorité des hommes et des femmes, consent à voir dilapider les chances de survie des générations futures.

Pour l'auteur de ces pages incisives et bien informées, on ne résoudra pas la crise écologique sans s'attaquer à la crise sociale concomitante. Elles sont intimement liées. Ce sont aujourd'hui les riches qui menacent la planète.

Hervé Kempf est un des journalistes d'environnement les plus réputés. Depuis près de vingt ans, il travaille à faire reconnaître l'écologie comme un secteur d'information à part entière, et a défriché nombre de dossiers sur le changement climatique, le nucléaire, la biodiversité ou les OGM. Après avoir fondé Reporterre, il a travaillé à Courrier international, à La Recherche, et maintenant au Monde.

Penser aujourd'hui le monde de demain...

Parce qu'elle le vaut bien ...

Le 1^er février 2007, dans toute la France :

Participez à la plus grande mobilisation des citoyens

contre le Changement climatique !

L'Alliance pour la Planète (groupement national d'associations environnementales) lance un appel simple à tous les citoyens, 5 minutes de répit pour la planète : tout le monde éteint ses veilles et lumières le 1er février 2007 entre 19h55 et 20h00.

Il ne s'agit pas d'économiser 5 minutes d'électricité uniquement ce jour-là, mais d'attirer l'attention des citoyens, des médias et des décideurs sur le gaspillage d'énergie et l'urgence de passer à l'action !

5 minutes de répit pour la planète : ça ne prend pas longtemps, ça ne coûte rien, et ça montrera aux candidats à la Présidentielle que le changement climatique est un sujet qui doit peser dans le débat politique.

Pourquoi le 1er février ? Ce jour là sortira, à Paris, le nouveau rapport du groupe d'experts climatiques des Nations Unies. Cet événement aura lieu en France : il ne faut pas laisser passer cette occasion de braquer les projecteurs sur l'urgence de la situation climatique mondiale.

Si nous y participons tous, cette action aura un réel poids médiatique et politique, moins de trois mois avant l'élection présidentielle !

Faites circuler au maximum cet appel autour de vous et dans tous vos réseaux !

Faites-le aussi apparaître sur votre site Internet et dans vos newsletters.

>>>Contact/ information : Cyrielle, Les Amis de la Terre : 01 48 51 18 95.

Prochaine réunion du collectif PDU

COMMENT ELABORER DES PROPOSITIONS COMMUNES POUR LES DEPLACEMENTS SUR L'AGGLOMERATION TOULOUSAINE EN 2008 ?

Jeudi 18 janvier 2007, à 20h30

A la Maison de l'Environnement de Midi-Pyrénées, à Toulouse.

1 rue de valencienne, à coté du Grand rond

Soirée des associations avec le Collectif PDU (Plan de Déplacement Urbain)

Le collectif PDU invite toutes les associations intéressées par les déplacements sur Toulouse à envoyer un ou deux représentants afin de définir un projet fédérateur pour l'agglomération toulousaine après l'inauguration de la ligne B du métro :

Ordre du jour :

1)  20h30 21h15 :

-          présentation du projet initial du collectif PDU de 1998 (des tramways plutôt que la ligne B)

-          présentation du projet révisé de 2003 :

-          25 % de déplacement par transports en commun pour 2015

-          par des tramways et des bus, sans oublier des pistes cyclables et piétonnes après 2007

2) 21h15-21h30

tour de table des associations présentes

3) 21h30 22h30

recherche d'une méthode pour élaborer des propositions communes pour les déplacements sur l'agglomération toulousaine en 2008

4) 22h30 23h

mise en forme de la méthode et mise en place d'un planning pour 2007

Un autre témoignage de l'ineptie du réseau de pistes cyclables de la ville de Toulouse.

Le long du jardin des plantes, Avenue Alfred Dumeril, une piste cyclable est autorisée au cycliste à contre sens des voitures, très  bien.

Seulement à l' arrivée au carrefour de l'avenue Alfred Dumeril et de la rue Lamarck, le cycliste se retrouve en face de deux rues en sens  interdit non pourvues de piste cyclable, alors ?

J'utilise cet itinéraire très fréquemment pour me rendre en centre-ville à vélo, arrivé à ce carrefour, que fais-je ? je roule sur le trottoir de la rue Lamarck pour éviter de me retrouver nez à nez avec  une voiture puisque, je suis en sens interdit.

J'ai du échappé à pas mal de contravention à 90 euros, pauvre de moi!

Péage urbain : le point de vue d'Alain CIEKANSKI

Le responsable des Amis de la terre , très en pointe récemment pour défendre les arbres menacés par le projet de TCSP (transport en commun en site propre) sur la RN88 ou contester celui de la LMSE (liaison multimodale sud-est) dans sa traversée d'un zone sauvage à Rangueil et du Canal du Midi, estime que le péage automobile peut faire partie d'un arsenal de mesures dissuasives :

«Il est toujours très ennuyeux de frapper les usagers au portefeuille. En même temps,  il s'agit de trouver des moyens de dissuader les voitures d'engorger le centre-ville, d'autant que celui de Toulouse, ancien, n'est pas fait pour la bagnole. Pour cela, il faut prévoir plus de parkings de dissuasion où les automobilistes pourraient garer leurs voitures avant de prendre les transports en commun.»

DÉVELOPPER LES TRANSPORTS EN COMMUN

«Un véritable réseau de transports en commun, bien maillé, est aussi indispensable. Plutôt que de se lancer dans des dépenses somptuaires avec le métro, il faut développer des moyens genre tramway, sept fois moins cher que le métro. On peut s'appuyer à Toulouse sur le métro, puisqu'il existe, mais il faut développer tout autour toutes sortes de transports en commun et des modes doux de déplacement (vélos, navette électriques,pourquoi pas location de voiturettes électriques) . Alors pourquoi pas un péage à l'entrée du centre , même s' il y a déjà un péage de fait avec le coût et la rareté du parking, Mais de toute façon cette mesure ne se conçoit que si l'on offre une alternative correcte en matière de transport collectif. Il faut réduire la place de la voiture en ville, des niveaux de pollution atmosphériques importants sont atteints dans certaines rues étroites du centre-ville et ne parlons pas des voitures bloquées dans les bouchons à l'heure de pointe sur la rocade qui contribuent à la pollution d'un secteur qui va jusqu'au Lauragais sous les vents dominants». (propos recueillis par  Philippe Emery – La Dépêche du Midi)