www.montoulouse.fr

Rassemblement pour une liaison piéton et vélo entre le métro Ramonville et le Canal du Midi

 

Samedi 6 Octobre 2007, 10h30 place du Capitole

 

rendez-vous pour une expérience cycliste aquatique

inédite avec l’association Vélo Toulouse…

 
Comment franchir le Canal du Midi quand on est un usager du métro arrivé au terminus à Ramonville ? Cette question, qui pourrait paraître incongrue, se pose quotidiennement pour des milliers de Toulousains : l’ouverture de

la ligne B

du métro est une formidable opportunité pour les Toulousains habitant ou travaillant à proximité d’une station de métro. Pourtant, au terminus de métro à Ramonville, il n’existe pas de liaison piéton ou vélo pour franchir le Canal du Midi tout proche.

Le métro, en inter modalité avec le vélo, permettrait de desservir efficacement toute une zone d’activité paralysée quotidiennement par les embouteillages : le CNES, le Parc Technologique du canal, et également Labège.

La raison de cette situation kafkaïenne ? Le pont Latécoère « voie autoroutière », passant au dessus du canal, qui doit être déclassé en voie urbaine pour pouvoir accueillir des trottoirs et pistes cyclables. L’Etat (DDE) semble prêt à céder ce pont mais les collectivités locales ne sont pas enthousiastes pour le gérer et se renvoient la balle.

Pour demander le déblocage de cette situation absurde, l’association Vélo Toulouse organise une manifestation un peu particulière, puisque depuis la place du Capitole (10h30), les cyclistes pédaleront avec leurs palmes, masque et tuba pour sur rendre au niveau du pont Latécoère (11h30) afin de tenter une traversée inédite du Canal du Midi…

 
Pour plus d'informations, contacter :

Sarah Guibert,          mél. : [email protected]         tél. : 06 84 68 72 63

L’Association Vélo a pour but de développer et d’améliorer la pratique du vélo en agglomération. Depuis 25 ans, ses actions visent à promouvoir les équipements susceptibles de rendre plus sûrs et plus facile les déplacements urbains à vélo. Elle intervient auprès des pouvoirs publics et des collectivités pour que soit pris en compte ce moyen de transport utilisé quotidiennement par de nombreuses personnes et que soit mis en place un véritable réseau de pistes cyclables. Elle mène pour cela des actions de sensibilisation et d’information et propose des solutions aux problèmes de circulation. L’Association Vélo adhère à la FUBicy (fédération française des usagers de la bicyclette, organisme national) et diffuse quatre fois par an un journal d’information.

Grenelle de l'environnement et grand contournement, chercher l'intrus...

La position du collectif PDU sur le grand contournement

Pour le collectif PDU, il faut traiter le problème à sa source :

réduire les déplacements routiers au lieu d’accepter leur prééminence comme une réalité incontournable dans l’avenir.

Les solutions existent : il faut investir massivement dans des solutions alternatives comme le ferroutage, le train et le tramway, le train-tram (très efficace en Allemagne par exemple). Il faut rendre attractifs et performants les transports en commun et aménager la ville et l'agglomération toulousaine, en favorisant les modes de déplacements doux.

Le coût de la réalisation de grand contournement est estimé entre 1 et 2 milliards d’euros. La plus grande partie des propositions du collectif PDU pour 2025 pourrait être financée pour ce prix et réalisée à plus court terme.

Le collectif PDU souhaite que soit étudiée une quatrième solution alternative à partir des propositions concrètes déjà élaborées par le collectif PDU.

Seule cette solution permettra de désengorger la rocade toulousaine sans ce projet autoroutier  et ses nuisances annoncées.

Jean-Charles VALADIER
Toulouse, le 23 septembre 2007
pour le collectif PDU

Utopie concrète : après le vélo partagé, l'automobile ?

L'auto-partage tente un débarquement sur l'agglomération toulousaine : http://www.mobilib.fr/#autopartage

La première réunion pour constituer un groupe de personnes motivées à Toulouse aura lieu le 1er Octobre 2007.

Toutes les infos suivent :

Réunion Constitutive et Décisive(*)

de l'Autopartage Mobilib'

Le 1 er Octobre 2007

de 20 heures à 22h(**)

A l'ENSEEIHT (salle C002)

2 rue Camichel à Toulouse

(au bord du canal entre la CAF ,

Saint Aubin et la rue Riquet)

S'il vous plait, inscrivez-vous en répondant à [email protected]

Les grandes lignes du projet d'auto partage :

- Groupement à caractère associatif s'orientant ensuite vers une coopérative

- Minimum de 50 personnes sur un territoire , si possible, limité, à définir ensemble en fonction des postulants

- Achat de 5 véhicules pour commencer, à l'aide de parts sociales, d'emprunt et de subventions

- Gestion des réservations et facturation simple et très automatisée

Pour en savoir plus, voir notre site http://www.mobilib.fr  et encore plus : venir

« Toulouse reste une ville où la voiture est reine »

L'article d'avant-hier sur les changements positifs  à Toulouse en matière de place rendue aux piétons et cyclistes  a sucisté une réaction sur Naturavox, me reprochant de donner une image idyllique de Toulouse en occultant , entre autre, la place de la voiture. Je suis évidemment conscient que la politique générale du tout voiture n'est pas remise en cause.
Je le soulignais en relayant les propos d'Alternatives Economiques dans un article que j'ai écrit pour le journal de l'Association Vélo et que je publie ici avec un peu d'avance.

Alternatives Economiques publie un mensuel qui fait référence dans la presse économique. Cette SCOP (Société Coopérative Ouvrière de Production) édite des « hors-séries pratique » très documentés et faisant une large place aux initiatives locales. En juin dernier, ce guide était consacré au développement durable dans les collectivités publiques.

L’Edito plante le décor : « à un an des prochaines élections municipales, Alternatives Economiques a enquêté dans les vingt plus grandes agglomérations de France, interrogeant pour cela les élus, les fonctionnaires territoriaux en charge de ces dossiers et, bien entendu, des représentants d’associations. Résultat : Angers, Grenoble, Lille, Lyon, Nantes, Rennes et Strasbourg appliquent une politique dynamique de développement durable, tenant compte à la fois des enjeux économiques, écologiques et sociaux. En queue de peloton : Marseille, Toulouse et Toulon. »

Ce classement, qui se base sur des indicateurs tels la part modale de la voiture dans les déplacements ou le pourcentage de logements sociaux ainsi qu’un questionnaire sur les politiques mises en œuvre envoyé aux collectivités, permet d’attribuer 5 notes qui vont de ++++ (non décerné) à –. Toulouse se voit donc décerner la plus mauvaise note.

A première vue, il est intéressant de comparer la part modale de la voiture. Quand elle s’élève à 64% dans notre agglomération, les autres de taille comparable sont plus proches des 50%.
La rédaction n’est pas tendre avec la ville rose qui « se réveille en matière de développement durable » et montre clairement du doigt l’aberration que constitue la construction du pont sur le Canal du Midi dans le cadre de la LMSE. Naïri Nahapétian précise que « le Grand Toulouse s’obstine (…) à maintenir le projet extrêmement controversé de « liaison multimodale Sud-Est » (…). Il s’agit d’un pont routier dont la construction a été votée par l’agglomération, malgré les réserves par la commission d’enquête publique. Il est inscrit au plan de déplacements urbains comme prioritaire et devrait être réalisé en 2008 (…). Ce pont routier sur le canal du Midi défigurerait un écosystème unique, alors que des solutions alternatives de transport plus respectueuses de l’environnement ont été proposées par des associations. ».
Ce projet, que l’association Vélo ainsi que Véracruz, et les Amis de la Terre dénoncent depuis longtemps, fait actuellement l’objet d’un recours au tribunal administratif. 

Voilà qui a le mérite d’être clair et qui montre bien la bivalence du Grand Toulouse. D’un côté un affichage développement durable et une démarche Agenda 21 et de l’autre cette fuite en avant vers le toujours plus de voitures, sans véritable volonté de changement radical sur le fond. Un chiffre illustre bien ce propos : « alors que la part de la voiture dans les modes de déplacement n’a baissé que de… 2% entre 1996 et 2004, celles de la marche à pied et des deux-roues ayant respectivement augmenté de 1% ». Pour Alternatives Economiques, « Toulouse reste une ville où la voiture est reine ».

Photo : rocade Toulousaine (pont du Chemin de la Salade Ponsan)

par Sébastien publié dans : Toulouse  

Un grand contournement ? est ce bien raisonnable ?

Les Amis de la Terre de Midi Pyrénées

22 PLACE DU SALIN 31000 TOULOUSE

Tél-rép-fax : 05 61 34 88 15 

[email protected]

Internet : www.amisdelaterre.org

 Communiqué de presse

Toulouse le 07 Sept. 07

 
Grand Contournement Autoroutier

dans la campagne toulousaine :

la poursuite de la fuite en avant ...

Les chiffres sont formels nous expliquent les << experts >> : la rocade toulousaine est saturée !

Pour la désengorger, vite construisons une seconde autoroute qui détournera une partie du trafic et soulagera cette rocade. Sous ces propos qui sonnent comme des fausses vérités se cache une autre réalité.

Certes la rocade toulousaine est saturée autour des  heures de pointes, soit environ 4h  par jour. Il faut dire qu

'

elle absorbe autour de 237.000 véhicules par jour.

A quoi va servir le grand contournement ? A délester la rocade d’environ 10% de son trafic soit  à peine 25.000 véhicules !

L’enjeu en vaut-il la chandelle ? les

Amis de la Terre

répondent NON  et doublement NON lorsque le Président de la Commission du Débat Public Monsieur Bernet nous apprend que cette liaison sera autoroutière et à péage.

Pourquoi nous ne voulons pas de cette nouvelle autoroute à péage ?

- Parce qu’elle va  massacrer le grenier à blé du Lauragais, ses coteaux et ses vallons, les vignes du Frontonnais et du Gaillacois, ainsi que les vergers de la vallée de la Garonne.

- parce qu’elle va éventrer la forêt de Bouconne ou celle de Buzet et des secteurs de grand intérêt botanique qui abritent de nombreuses espèces végétales protégées en voies d’extinction très rares ou rares

- parce qu’elle va transférer une partie des nuisances liées à la rocade actuelle sur les populations rurales

- parce qu’elle va contribuer à l’étalement urbain de l’agglomération et au mitage des campagnes.

 

Mais surtout parce que cette nouvelle liaison autoroutière payante ne réglera aucun des problèmes de la rocade toulousaine.

Comment peut-on nous expliquer que de passer temporairement de 237.000 à 210.000 véhicules par jour va contribuer à améliorer la situation des automobilistes ?

Ou que les riverains seront moins affectés par les nuisances comme par exemple, le bruit, les différentes pollutions (de l’air, de l’eau) ou par les effets négatifs sur la santé ?

 Alors que faire ?

Depuis de nombreuses années les Amis de la Terre

, au sein du collectif PDU

, travaillent sur un Plan de Déplacement Urbain alternatif qui propose des solutions  concrètes aux déplacements << voiture >> qui asphyxient notre communauté d’agglomération.

Il faut traiter le problème à sa source : réduire les déplacements routiers au lieu d’accepter leur prééminence comme une réalité incontournable dans l’avenir.

Les solutions existent : il faut investir massivement dans des solutions alternatives comme le ferroutage, le train et le tramway , (voire le train-tram très efficace en Allemagne par exemple). Il faut rendre attractifs et performants les transports en commun et aménager la ville et l

' agglomération toulousaine, en favorisant les modes de déplacements doux .

Nous souhaitons que soit étudiée une quatrième solution alternative qui permettra de désengorger la rocade toulousaine sans ce projet autoroutier et ses nuisances annoncées.

Il est urgent de stopper la spirale infernale de cette logique d’aménagement : 

Cette nouvelle voie  autoroutière  contribuera : 

- au bitumage et au bétonnage de notre environnement,

- à la pollution de l’air et va aggraver les problèmes de santé publique

- aux émissions des gaz à effet de serre responsables du dérèglement climatique et des conséquences catastrophiques  et irréversibles qui se profilent à  un  court terme…

                                                                                                                   … au large détriment  de la qualité de vie en Midi-Pyrénées

Joël Crémoux

Alain Ciekanski

Les Amis de la Terre de Midi-Pyrénées 

Contact presse :   

Joël Crémoux : 05 61 71 8143

 Alain Ciekanski : 05 61 80 81 79

Grand contournement : le débat est ouvert !

Le débat public CPDP (Commission Particulière de Débat Public) sur le Grand Contournement commencera le 13 septembre et finira le 20 décembre et comprendra 14 réunions publiques à Toulouse et dans l'Aude, le Gers, l'Ariège, le Tarn et le Tarn et Garonne.

Les questions posées par le débat seront, selon le futur président de la commission :

« faut-il réaliser ce grand contournement ?

si oui, où ? à l'est ou à l'ouest, à 10 ou 35 kilomètres de Toulouse »

« certains pensent qu'il y a des choses plus urgentes à construire" et qu'il faut plus développer les transports en commun » .

Les enjeux du projet seraient tout d'abord :

- Les déplacements dans leur ensemble, la mobilité de la circulation, les

transports.

- L'aménagement du territoire, "un contournement, peut-il permettre

l'implantation de nouvelles activités et contribuer à la croissance de nouveaux

pôles ?"

- Environnemental, "quel sont les inconvénients et les avantages écologiques

(...) que l'équipement soit réalisé ou pas"

D'après : http://contournement-routier-toulouse.com  

Prochaines réunions de la

- le 13/09 à 20h à Toulouse - Centre P. Baudis (Compans)

- le 19/09 à 19h à Blagnac - Odyssud (thème : aire métropolitaine)

- le 20/09 à 19h à Auch - Salle Le Mouzon

- le 25/09 à 19h à Albi - Salle de Pratgraussals

- le 04/10 à 19h à Foix - Salle polyvalente

- le 09/10 à 19h à Carbonne - Salle des fêtes

- le 16/10 à 19h à Puylaurens - Salle polyvalente (liaison Toulouse Castres)

- le 18/10 à 19h à Castelnaudary - Scène des 9 ponts

- le 23/10 à 19h à Montauban - Salle Eurythmie

- le 25/10 à 19h à Paulhac - Salle des fêtes

- le 13/11 à 19h à Castres - Salle G. Philipe (thème : aménagement durable)

- le 15/11 à 19h à Sorèze - amphithéâtre de l'abbaye école (environnement et

paysages)

- le 20/11 à 19h à Gimont - Salle Culturelle (thème : aménagement durable)

- le 22/11 à 19h à Cadours - Foyer Communal (environnement et paysages)

- le 28/11 à 19h à Labège - Diagora (transports sur l'aire métropolitaine)

- le 20/12 à 20h à Toulouse - Centre P. Baudis (réunion de synthèse)

------------------------------------------

PROCHAINE REUNION DU COLLECTIF PDU

MERCREDI 19 septembre 2007 A 20 HEURES 45

maison régionale de l'environnement

1 rue de valenciennes à coté du grand rond

3 ème étage

www.collectifpdu.com

Lectures d'été

"1970-2005 : essence moins chère, transport collectif moins attractif !" : tel est le titre d'un très intéressant article que je viens de découvrir dans le dernier n° (n°156 de juillet-août 2007) de la revue nationale de la FNAUT (FNAUT-Infos). Cet article est le résultat d'une étude réalisée par le consultant Jean-Marie Beauvais, à la demande de la FNAUT, et financée par l'ADEME. Les résultats de cette étude défrisent quelque peu, car ils prennent à contre-pied tous les arguments plus ou moins démagogiques, tendant à dénoncer le poids écrasant de la TIPP et proposant un retour à la TIPP flottante. En fait cette étude répondait à deux questions :

- comment le prix des carburants a t'il évolué depuis 1970 en termes de pouvoir d'achat des ménages ? (il ne s'agit pas simplement de mettre en évidence l'évolution du prix de l'essence à la pompe)

- comment le prix d'usage des transports collectifs de proximité a t'il évolué par rapport aux prix des carburants ?

"Si on rapporte le prix des carburants au pouvoir d'achat des ménages, on constate qu'il a diminué de plus de la moitié depuis une génération. Quant au prix d'utilisation des transports urbains, il a augmenté de 60% par rapport à celui des carburants. Ce constat rend socialement acceptable la perspective d'une hausse progressive et programmée des taxes sur l'essence et le gazole, nécessaire pour anticiper les effets d'un nouveau choc pétrolier, financer les transports collectifs et lutter efficacement contre le changement climatique".

 

Entre 1970 et 2005 :

 

...... en première approximation, le prix du carburant hors inflation est resté à peu près stable (103 centimes d'euros en 70, 124 en 85, 110 en 2005).

.... les salaires ont augmenté plus vite que le prix moyen du carburant (le temps de travail pour acheter un litre de carburant a diminué entre 70 et 2005). Ce qui veut dire que le prix réel du litre de carburant utilisé par les voitures a fortement diminué.

.... le prix du carburant par [voyageur*kilomètre] en euros constants, a été multiplié par 5 entre 70 et 85  et a diminué depuis 85 (légère baisse de la consommation moyenne des voitures et diéselisation du parc)

 

.... pendant la même période, le prix du carburant par [voyageur*kilomètre] en euros constants, du transport collectif urbain a été multiplié par 1,55 . Entre 91 et 99 ce prix a augmenté plus vite que le pouvoir d'achat.

 

... En analysant l'évolution comparée des dépenses au [voyageurs x kilomètre], il ressort qu'après 1987, le transport individuel (carburant seul) devient meilleur marché que le transport collectif .

 

Il faut donc se méfier des économistes. Si on les écoute, il faut supprimer la TIPP sur le carburant : ..... c'est alors la mort des transports collectifs déjà bien mal en point. On fait tout pour cajoler l'automobiliste.

 

Résultat : transport collectif moins attractif. Ce diagnostic peut s'appliquer au réseau urbain toulousain. Luc Thirriot s'est intéressé, lors de consultation publique pour la dup du PDU et de la ligne A, à décortiquer les résultats d'exploitation de l'ex SEMVAT ; il en ressortait que si la fréquentation de la ligne A du métro et  du réseau bus augmentait, ceci n'était du qu'à la gratuité accordée aux personnes tels que chômeurs, ...... usagers captifs en général. Par contre, les usagers qui pouvaient payer ..... étaient en diminution (le compte d'exploitation le mettait nettement en évidence). Nous avons conservé ces résultats ; nous pouvons les faire parvenir si vous le désirez. Si les personnes voulant se déplacer, ne prennent pas le TC et utilisent la voiture, c'est que le prix du [km x voyageur] à Toulouse penche du côté de la voiture.

 

On peut à juste titre écrire : essence moins chère, transport collectif moins attractif.

 

Pour plus de renseignements sur cette étude, consulter le site internet de la FNAUT : www.fnautasso.fr

 

 

Lucien Buys

Réunion d'information déplacement Sud Est toulousain

Une réunion publique est organisée par P. Cohen Député Maire de Ramonville (et candidat pour être tête de liste aux municipales à Toulouse) sur le problème de déplacement entre le terminus du métro de Buchens, le parc Technologique et le CNES.

La réunion a lieu
- salle des fêtes de Ramonville
- mercredi 5 septembre à 17h30

il devrait y avoir TISSEO/SMTC et le Président du SICOVAL F.R Valette.

Pallions la communication déficiente de Tisséo ...

Suite à l'ouverture de la ligne B, de nouvelles dessertes sont disponibles.

· Fonbeauzard est dorénavant desservi par la ligne 61 en complément du TAD 105, qui sera lui remanié après les vacances de la toussaint.

· Les horaires des lignes TAD 151 Goyrans, 201, 204 et 205 ont étérefaits : chaque service suit la ligne en entier, et l'offre a été  considérablement augmentée

· Les TAD 202, 153 Aureville, 152 Vigoulet bénéficient de départs supplémentaires  

· Quelques modifications d'horaire ont eu lieu sur le TAD 150 Saubens

· Les lignes 107 et 108 ont été renforcées par des dessertes partielles au départ des stations de métro  

· Deux lignes ont été créées : 110 ZAC Garonne au nord de Toulouse, et 160 Herbettes ligne provisoire en attendant le prolongement de la 27 à Rangueil.

Stéphane COPPEY

La ligne B du métro a-t-elle (déjà !) fait baisser l'usage de l'automobile ? (où comment la ville de Toulouse additionne des carottes et des tomates)

Joseph Saint-Pierre nous fait part de son analyse…

La Dépêche du Midi consacre un article à la fréquentation des transports en commun toulousains durant la première de juillet.

http://www.ladepeche.com/aff_art.asp?ref=200707121247

 Les chiffres sont repris dans des articles des deux journaux gratuits 20 Minutes et Métro. Les chiffres donnés sont des moyennes quotidiennes.

Sur la ligne A il y a eu 155 000 voyages

Sur la ligne B il y a eu 100 000 voyages

Dans les autobus il y a eu 100 000 voyages

 Ces chiffres sont comparés avec ceux obtenus lors de la première

semaine de juillet 2006.

 Ligne A : 145 000

 Autobus : 160 000

Le nombre de voyages quotidiens sur le réseau est donc passé de  305 000 à 355 000 c'est à dire une augmentation de 50 000 voyages.

D'après l'article de la Dépêche, le maire de Toulouse, président du SMTC, Jean-Luc Moudenc, aurait ajouté : « soit autant de moins pour l'automobile » .

Je me permets de mettre en doute cette assertion même si je connais pas les chiffres concernant les voyages quotidiens en automobile dans l'agglomération toulousaine.  

L'augmentation du trafic des transports en commun entraînerait une baisse du trafic automobile que si il n'y avait que deux 2 modes de déplacement, la bicyclette, la marche à pieds, les scooters, etc sont donc ignorés et surtout si le nombre global de voyages restait constant or j'ai de bonnes raisons de penser que le nombre de voyages a augmenté.

La première est la croissance démographique de l'agglomération , cette croissance démographique est souvent cité par les "décideurs", dont le maire de Toulouse notamment pour justifier des équipements routiers, grand contournement routier, LMSE pour les automobiles etc. Cette croissance urbaine s'accompagne d'un fort étalement, les zones lointaines assez peu denses de l'agglomération sont mal desservies par les transports en commun d'où un usage important de l'automobile. Par ailleurs je pense que l'offre en  transports contribue à l'augmentation de la demande, c'est à dire que certains voyages effectués sur la ligne B se font parce que la ligne est disponible et assez rapide mais ne seraient pas effectués sinon, je n'ai pas de chiffres mais j'ai observé quelques cas autour de moi, par exemple un aller retour rapide en ville depuis le campus de Rangueil est devenu envisageable. J'ai l'impression que certains commerces du centre ville espèrent que l'ouverture de la ligne B leur amènera une nouvelle clientèle. La ville de Toulouse mène même une sorte de campagne de publicité sous le nom de "movida Tolosa" pour attirer une nouvelle clientèle vers le centre ville,

voir:

http://www.toulouse.fr/fr-32/actualite-206/ville-pour-tous-276/rue-alsace-433/movida-tolosa-2362.html

Il existe peut être d'autres facteurs secondaires pouvant expliquer une variation de trafic, comme par exemple la météorologie, le temps ayant été plutôt frais et humide en ce début juillet, contrairement à l'an passé, certains toulousains sont peut être restés plus longtemps dans la ville. Les professionnels du tourisme se plaignent d'une faible fréquentation des lieux de vacances peut être cela se traduit par une plus grande fréquentations des villes.

 En résumé je pense que le succès de la ligne B ne va pas réduire de manière importante le trafic automobile dans l'agglomération toulousaine même si la part relative des transports en commun augmente, une augmentation du nombres global de déplacements peut entraîner une augmentation de l'utilisation globale de la voiture.

Les chiffres publiés ne permettent en aucune manière d'affirmer qu'il y a eu une baisse de la circulation automobile dans l'agglomération due à l'ouverture de la ligne B.

--

Joseph Saint Pierre

http://cict.fr/~stpierre